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" Qui était riche l'année dernière peut-être pauvre cette année. Quand le jour se lèvera, que sera demain ? "
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IRIMI

Les fondements de l'aïkido par Tamura sensei


Le irimi utilisé en aïkido, la loi irimi est la racine de l’aïkido. On rapporte que O Sensei aurait
transposé en aïkido la loi irimi qu’il avait saisie par l’étude approfondie de l’art de la lance.
L’idéogramme iri de irimi exprime l’idée de passer l’entrée de la maison, d’y pénétrer de soi-même
ou d’y être invité. L’idéogramme mi donne l’idée de l’enfant dans le ventre de sa mère,
avec le sens de plénitude, plénitude de chair, d’os, de sang. Donc, mi égale corps, irimi mettre
son propre corps dans le corps de l’adversaire. Suivant la méthode de la lance, ce mot irimi est
utilisé pour désigner l’action de pénétrer victorieusement jusqu’à l’intérieur de la garde d’un
adversaire, armé d’une arme plus longue que la sienne, lorsqu’on est porteur, par exemple,
d’un sabre ou d’une dague ou même encore lorsqu’on est désarmé.
Quand deux forces se meuvent en direction opposée, la force qui en résulte est l’addition de
ces deux forces, irimi est l’utilisation de cette résultante et de sa relation avec sa propre
position au moment du croisement.
Nous appelons irimi issoku l’entrée d’un pas sur le côté de l’adversaire, étant soi-même dans
la position permettant irimi, en garde de profil, attaquant l’adversaire en lui renvoyant la force
de son attaque, sans utiliser sa propre force.
Mécaniquement expliqué c’est très facile à comprendre, mais dans la réalité, il ne faut pas
oublier qu’Aïte est vivant et que tout peut ne pas fonctionner suivant la théorie, surtout s’il est
mieux armé que vous.
A mains nues ou avec une arme plus courte que celle de l’adversaire, pour entrer à l’intérieur
de sa garde ou la forcer, il faut juger le ma aï avec exactitude sans être arrêté par les
changements de position de Aïte. Cela est normal et ne devrait pas à être expliqué. Plus
important est d’oublier son corps, d’entrer et de percer en pensant être percé, d’entrer
directement sans la moindre hésitation.
Vous pressez Aïte de votre puissance mentale, jusqu’à ce qu’il soit contraint d’attaquer ;
utilisant, prenant son attaque, vous entrez !
Au-delà de ce qui a été dit, si vous éprouvez le sentiment d’envelopper l’adversaire, de ne
faire qu’un avec lui ; il viendra de lui-même à l’intérieur de vous-même. C’est cela l’irimi de
l’aïkido.

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