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Reprises des entrainements le Jeudi 01 Septembre 2022 - lundi et jeudi à 19h30

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      Douar Ha Mor

" Toute vie est une manifestation de l'esprit, la manifestation de l'amour. "
Morihei Ueshiba
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Pratique aux armes


Les armes sont en bois, mais on se comporte comme s'il s'agissait d'armes réelles ; notamment pour le bokken et le tant?, on fait comme si la lame était métallique et aiguisée.

Ainsi, pour le bokken :

    lorsque l'on se déplace sur le tatami, on le porte comme s'il était dans son fourreau (saya), à son côté droit, courbure et pointe vers le bas, en le tenant par le fourreau, donc sur le premier tiers de la « lame » côté poignée (tsuka) ; c'est une position « pacifique » : la main droite tenant le fourreau, elle ne peut pas dégainer, et la courbure étant vers le bas, le dégainage avec la main gauche serait malaisé ;
    lorsque l'on écoute le professeur, on peut être en seisa auquel cas le sabre est positionné comme pour le salut, ou debout auquel cas le sabre est placé à droite comme ci-dessus ;
    lorsque l'on commence un kata, on le place comme si l'on mettait le fourreau (saya) dans la ceinture (obi) : on le tient avec la main gauche, à l'horizontale, courbure vers le haut ;
    lorsque les pratiquants sont en place, ils miment un dégainage pour commencer le kata ;
    le kata commence et se termine au même endroit : les pratiquants retournent à leur place initiale à la fin du mouvement ; le pratiquant qui a symboliquement perdu (uke tachi) se retire en premier ; les pratiquants miment le rengainage.

Pour le tant? : celui-ci est utilisé pour des techniques de désarmement (tant? dori ou yanken dori)

    le pratiquant qui attaque (uke) cache le tant? derrière lui afin que le partenaire ne puisse pas voir l'orientation ;
    le pratiquant qui a désarmé (tori) rend le tant? à uke en gardant sa distance et se vigilance, en présentant la poignée (tsuka), le fil de la lame étant tourné vers le haut.

Dans les techniques de désarmement au sabre (tachi dori), l'échange d'arme se fait selon le même principe.

 

Passages de grade


Le passage d'un grade ky? (?) ou d'un grade dan (?) est un moment de la pratique répondant à une étiquette spécifique. Ce qui suit en souligne les principaux points.

    Choix du partenaire : il existe à ce sujet deux pratiques. L'une veut que les aspirants à un grade réalisent leur passage avec les pratiquants les plus hauts gradés, afin que leur prestation ne soit pas gênée par la qualité de leur uke. Dans ce cas, ce sont les gradés qui se présentent d'eux-mêmes, ou l'enseignant qui les désigne. Une autre école veut au contraire que le partenaire soit titulaire du grade auquel on aspire, ou le plus proche de ce niveau. C'est alors à l'aspirant d'aller saluer le partenaire prospectif si celui-ci n'est pas désigné par l'enseignant. Pour les passages de grade dan fédéraux en France, l'aspirant choisit un partenaire au sein de sa poule pour la première partie du passage (suwariwaza et hanmi handachi waza), puis un autre pour la seconde partie (tachiwaza). Le premier partenaire revient alors pour les armes (bukiwaza), et les deux sont présents pour le randori.

    Positionnement et saluts : lorsque l'aspirant est appelé, il salue un partenaire, prend ses armes et pose celles-ci à un endroit proche de celui du passage, habituellement sur le côté du tatami ou devant la table du jury. L'aspirant et son partenaire s'asseyent ensuite côte à côte, face au jury ou à l'enseignant, l'aspirant à gauche de son partenaire. Les deux saluent alors le jury, puis se saluent mutuellement. Il y aura un échange de salut entre les deux partenaires lors de chaque changement de type de travail (de suwariwaza à hanmi handachi waza par exemple), ainsi qu'à chaque changement de partenaire. À la fin du passage, le premier partenaire reste, et les deux personnes reprennent les positions du début. Elles se saluent, puis saluent le jury. L'aspirant reprend alors ses armes et retourne à sa place. Lors de l'annonce des résultats, les démonstrations de joie exubérante sur le tatami sont en général assez mal vues.

    Remise de distinction : l'étiquette en ces occasions est similaire à celle des passages de grade. Il peut s'agir de la remise par l'enseignant du hakama, de la ceinture noire, d'un certificat d'obtention d'un grade ou toute autre distinction. Lorsqu'il est appelé, le récipiendaire salue, fait le tour de ses partenaires assis en passant derrière eux, et entre sur le tapis par le côté, à la hauteur de l'endroit où il va aller s'asseoir en face de l'enseignant. Si celui-ci est à genoux, ce qui est le plus souvent le cas, le récipiendaire se dirige vers l'enseignant selon une ligne parallèle au kamiza, dans une marche à genoux plus courte que la marche shikko, sans tourner les hanches et en levant les genoux devant soi. À l'arrivée, il doit se trouver face à l'enseignant, à un tatami de distance, et saluer l'enseignant. Pour prendre la distinction que celui-ci lui tend, le récipiendaire avance de manière à la recevoir à bouts de bras, avec les deux mains. Il salue alors avec la distinction en mains, recule jusqu'à sa distance initiale, pose l'objet sur le côté et salue à nouveau l'enseignant. Il retourne ensuite à sa place en revenant sur ses pas.

Source Wikipédia : Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Étiquette de l'aïkido de Wikipédia en français (auteurs

 
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